Le combat de coqs

A la fin des années soixante, à l’occasion d’un voyage dans le Nord, Édouard PIGNON redécouvre les combats de coqs de sa jeunesse (son père était « coqueleux »). C’est aussi à cette époque qu’il participe à l’élaboration de « céramiques-sculptures » avec le maître céramiste Michel Rivière. 

Sur un espace gazonné à l’entrée du collège, trois plaques de béton ajourées et découpées sont accolées deux à deux en étoile par le centre et forme une hauteur de 3,50 m. Elles sont couvertes de carreaux de céramique aux couleurs vives. Cette disposition offre au spectateur se déplaçant autour de l’œuvre une multitude de facettes Il ne s’agit plus d’un seul combat, mais de différentes luttes d’animaux furieux. Le mouvement, la fureur et la confusion sont traduits par des jeux de lignes et de formes aux couleurs vives esquissant à peine les corps des animaux. 

Celle-ci a été offerte par Jean-Louis TERRIER, critique d’art et biographe de l’artiste.